obla di obla da a écrit:Moi j'aimerais bien comprendre pourquoi soudain, depuis pas si longtemps, tout le monde veut sauver les animaux et leur eviter de souffrir.
soudain
Pythagore :
«Quiconque tranche avec un couteau la gorge d’un bœuf et reste sourd aux meuglements d’effroi, quiconque est capable d’abattre de sang-froid le chevreau hurlant et mange l’oiseau qu’il a lui-même nourri, est-il encore très éloigné du crime ?»
Confucius :
«Quiconque a entendu les cris d’un animal qu’on tue ne peut plus jamais manger de sa chair.»
«Tant que les hommes massacreront les animaux, ils s'entre-tueront. Celui qui sème le meurtre et la douleur ne peut récolter la joie et l'amour.»
et certes plus récemment :
Léonard de Vinci :
«J'ai très tôt renoncé à la viande et un jour viendra où les hommes tels que moi proscriront le meurtre des animaux comme ils proscrivent aujourd'hui le meurtre de leurs semblables.»
Voltaire:
«Qu’y a-t-il de plus repoussant que de se nourrir continuellement de chair de cadavre ?»
«Des barbares saisissent ce chien, qui l'emporte si prodigieusement sur l'homme en amitié ; ils le clouent sur une table, et ils le dissèquent vivant pour en montrer les veines mésaraïques. Tu découvres dans lui tous les mêmes organes de sentiment qui sont dans toi. Réponds-moi, machiniste, la nature a-t-elle arrangé tous les ressorts du sentiment dans cet animal afin qu'il ne sente pas ? A-t-il des nerfs pour rester impassible ?»
Jeremy Bentham :
«Les français ont déjà réalisé que la peau foncée n'est pas une raison pour abandonner sans recours un être humain aux caprices d'un persécuteur. Peut-être finira-t-on un jour par s'apercevoir que le nombre de jambes, la pilosité de la peau ou l'extrémité de l'os sacrum sont des raisons tout aussi insuffisantes d'abandonner une créature sensible au même sort. (...) La question n'est pas: "Peuvent-ils raisonner ?" ni "Peuvent-ils parler ?" mais "Peuvent-ils souffrir ?"»